BILAN 2021 - Les films préférés de la rédaction
2021 s'achève et avec elle s'annonce son traditionnel bilan de fin d'année. Et quelle année pour les réalisatrices ! Au printemps dernier, Chloé Zhao remportait l'Oscar de la meilleure réalisatrice pour Nomadland; Julia Ducournau succédait à Jane Campion et remportait la Palme d'Or pour Titane; Audrey Diwan recevait le Lion d'Or pour son film L'Événement. Osons le mot, l'année aura été historique. Et malgré un contexte des plus chaotiques, elle aura été aussi pleine d'espoir.
Et une chose est sûre, l'année aura été riche en cinéma, bien qu'amputée de quelques mois. Chaque mercredi aura été l'occasion d'un voyage : au cœur du Liban avec Sous le Ciel d'Alice de Chloé Mazlo, à Sète en plein été dans Fragile de Emma Benestan, ou encore en territoire mongol, filmé par Byambasuren Davaa dans Les Racines du Monde. Une façon d'autopsier le quotidien, aussi pragmatique que celui d'une mère de famille - Bonne Mère de Hafsia Herzi - que sous tension, comme celui d'un hôpital au bord de La Fracture (Catherine Corsini). Côté documentaire, Amandine Gay évoquait avec subtilité le sujet de l'adoption dans Une Histoire à Soi, Hind Meddeb donnait la parole aux réfugié‧es de Paris-Stalingrad, Diane Sara Bouzgarrou et Thomas Jenkoe filmaient avec poésie le Kentucky dans The Last Hillbilly, Callisto McNullty retraçait le parcours de sa grand-mère dans Delphine et Carole, Insoumuses. En 2021, on s'aimait librement comme Anaïs chez Charline Bourgeois-Tacquet (Les Amours d'Anaïs), on rêvait à être en haut de l'affiche (Pleasure - Ninja Thyberg), dans les étoiles comme Gagarine de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, ou bien l'on se battait pour un avenir meilleur comme la belle Freda de Gessica Généus. Autant de récits et de regards qui auront participé à illuminer un monde un peu trop sinistre. Alors on se donne rendez-vous en 2022, avec toujours cette même hâte et cette même envie de découvrir et de rêver encore.
