BILAN - Champs-Élysées Film Festival
La 10ème édition du Champs-Élysées Film Festivala eu lieu du 14 au 21 septembre inclus. Sous le signe d'une liberté de ton remarquable, l'édition a fait largement briller le cinéma français et américain. Documentaires, comédies, drames... les réalisatrices étaient présentes et fut largement récompensées. Sélection de trois films qui nous ont particulièrement marqué :
Queen of Glory - Nana Mensah (prochainement)
Actrice, scénariste et réalisatrice, Nana Mensah est sans aucun doute une voix émergeante et importante de la télévision et du grand écran américain. Son premier long-métrage, Queen of Glory, relate l'histoire de Sarah Obeng (incarnée par Nana Mensah elle-même), jeune femme brillante, américano-ghanéenne, de retour dans le quartier de Pelham Bay dans le Bronx au sein duquel elle a grandi. Tendrement, intelligemment, Nana Mensah offre une oeuvre poignante sur le deuil, l'héritage et l'identité.
Queen of Glory a remporté le Prix de la Critique du meilleur long-métrage américain et le Prix du Jury de la meilleure réalisatrice américaine.
Cusp - Isabel Bethencourt et Parker Hill (prochainement)
Réalisé par les cinéastes et directrices de la photographie Isabel Bethencourt et Parker Hill, Cusp est un documentaire intimiste sur la vie de trois adolescentes Texane le temps d'un été. Au sein de ce temps suspendu, elles filment, dans la chaleur d'une période pleine d'espérances, la fin de l'adolescence qui rime avec le début des questionnements, des désirs et des projets. Les deux réalisatrices sublimes ces moments avec une photographie mettant en valeurs les personnages et les paysages qui semblent parfaitement se compléter.
Cusp a remporté le Prix du Jury du meilleur long-métrage américain indépendant.
L'Énergie positive des dieux - Laetitita Møller (prochainement)
Journaliste et réalisatrice, Laetitita Møller signe un premier long-métrage documentaire dont on n'en sort pas indemne : brute, sensible et plein d'énergie. En suivant le collectif Astéréotypie, un groupe de musique composé d'artistes-poètes autistes, la réalisatrice dresse un tendre portrait sous la symbolique d'un rock bienveillant.
L’Énergie positive des Dieux a remporté le Prix du Jury du Film français indépendant et le Prix de la Critique du meilleur long-métrage français.