Chroniques

RENCONTRE AVEC ZABOU BREITMAN – « J’aime l’idée de ne pas savoir et de faire quand même »
Dans Le Garçon, Zabou Breitman et Florent Vassault se lancent dans une quête atypique : retracer l’histoire d’un jeune homme à partir de vieilles photos trouvées dans une brocante. La réalisatrice nous raconte la genèse de cette oeuvre singulière.

RENCONTRE AVEC CONSTANCE TSANG : « Il faut se permettre d’être vulnérable »
Présenté l'année dernière dans la Semaine de la critique à Cannes, Blue Sun Palace plonge son audience dans des sentiments de mélancolie teintée de bleus qui s’assombrissent petit à petit. Nous avons rencontré la réalisatrice Constance Tsang pour parler des rêves, de l'intime et de son processus créatif.
RENCONTRE AVEC SHIORI ITŌ : «Être capable de construire l’histoire à partir de mon propre récit avec ma propre voix fut comme une guérison»
Premier long-métrage documentaire de la journaliste et réalisatrice japonaise Shiori Itō, Black Box Diaries – qui était en lice pour l’Oscar 2025 du meilleur documentaire – revient sur son combat judiciaire de 2015 à 2019, qui l’oppose à son agresseur, après l’annonce publique du viol sous soumission chimique dont elle a été victime. Itō livre un documentaire nécessaire sous forme de journal intime digital dans le sillage du mouvement #MeToo. Rencontre.

RENCONTRE AVEC RENATE REINSVE : « Plus vous êtes honnête sur vos défauts, meilleure actrice vous devenez »
La Norvégienne, découverte en 2021 dans Julie (en 12 chapitres), incarne une actrice mère d’un enfant accusé de violences dans La Convocation. Un rôle d’une physicalité intense, qui lui a demandé beaucoup de préparation mais tient aussi à la relation de confiance nouée avec le réalisateur.

RENCONTRE AVEC NADA RIYADH : « Les filles du Nil utilisent leur humour pour résister et faire face au patriarcat »
Œil d’or du meilleur documentaire lors du dernier Festival de Cannes, Les Filles du Nil est un documentaire de combat. Celui de la troupe Panorama Barsha, composée de jeunes filles d’un village copte du sud de l’Égypte trouvant dans le théâtre à la fois une échappatoire et une tribune politique. Rencontre avec la co-réalisatrice du film Nada Ryadh.

RENCONTRE AVEC ADELINE D’HERMY ET VIOLETTE GUILLON – « Tauba voulait que son histoire ne soit pas oubliée »
Dans La Vie devant moi, elles incarnent aux côtés de Guillaume Gallienne, une famille juive obligée de se cacher pendant les rafles. Un récit puissant tiré d’une histoire vraie.

RENCONTRE AVEC ÉMILIE BRISAVOINE – « Enfant, on porte des souffrances qui ne nous appartiennent pas »
Dix ans après Pauline s’arrache, Émilie Brisavoine a ressorti sa caméra pour Maman déchire. Avec la sincérité qui caractérisait son premier documentaire, elle raconte son enfance et celle de sa mère afin d’analyser les mécanismes des violences intrafamiliales qui se répètent au fil des générations.

RENCONTRE AVEC ARIANE LABED – « Si j’avais été en France, ça aurait été un combat de faire mon film »
Après son court-métrage Olla, l’actrice franco-grecque Ariane Labed revient à la réalisation avec son premier long-métrage September & July, présenté à Cannes dans la sélection Un certain regard. Rencontre avec la réalisatrice, également engagée pour la parité dans le cinéma au sein du collectif 50/50 et de l’Association des acteurices.

RENCONTRE AVEC MARYAM MOQADAM ET BEHTASH SANAEEHA - « Mon gâteau préféré est un film célébrant les femmes, la vie et la liberté »
Dans leur troisième long-métrage Mon gâteau préféré, les cinéastes iraniens Maryam Moqadam et Behtash Sanaeeha nous invitent à découvrir l’amour chez les personnes du troisième âge sur grand écran, tout en dessinant un conte enjoué sur l’espoir et la joie de vivre, mais également sur la solitude et l’absurdité de la mort. Un film au goût inoubliable.

RENCONTRE AVEC LES SŒURS COULIN - « Les acteurs sont la matière que nous aimons le plus »
Dans leur quatrième film, Jouer avec le feu, Muriel et Delphine Coulin racontent l’histoire d’une famille monoparentale déchirée par le glissement d’un fils vers l’extrême droite. Complices jusque dans leur direction d’acteurs, elles se confient sur l’architecture de ce long-métrage, qui reprend leurs thèmes de prédilection.

RENCONTRE AVEC TAMER RUGGLI — « Ce film, c’était un retour aux sources »
Retour en Alexandrie est à la fois un portrait de famille librement inspiré des souvenirs d’enfance du cinéaste suisso-égyptien Tamer Ruggli – un regard nostalgique sur une Égypte d’antan –, et le récit d’une relation complexe et touchante empreint de poésie entre une mère (Fanny Ardant) et sa fille (Nadine Labaki). Un duo insolite à découvrir en salle le 22 janvier 2024.

RENCONTRE AVEC HÉLÈNE MILANO – « En documentaire, le temps est mon meilleur ami »
Avec Château Rouge, Hélène Milano a offert au Festival de Cannes 2024 l’un de ses plus beaux films. La documentariste y suit, le temps d’une année, des élèves du collège Georges-Clemenceau, dans le quartier défavorisé de la Goutte-d’Or, au nord de Paris. Hélène Milano nous explique comment, par son travail, elle tente d’approcher la jeunesse au plus près pour en disséquer, toujours avec bienveillance, toute la complexité.

RENCONTRE AVEC HALINA REIJN : « Nous intériorisons le regard masculin à tel point que nous en sommes à peine conscientes »
Avec Babygirl, la réalisatrice Halina Reijn s’approprie le genre du thriller érotique pour mieux le transformer. Accompagnée de Nicole Kidman, Harris Dickinson et Antonio Banderas, Reijn livre une fable érotique à la morale libératrice, drôle et taquine, s’imprégnant pleinement de l’air de notre époque. Rencontre.

RENCONTRE AVEC ÉLISE OTZENBERGER – « Le fantastique a le pouvoir de décupler les émotions »
Pour son deuxième long-métrage Par Amour, la réalisatrice Élise Otzenberger s’essaie au cinéma fantastique pour raconter l’histoire de Sarah (Cécile de France), une mère dont le quotidien est bouleversé par l’aveu de son jeune fils : il entend des voix quand il est dans l’eau. Elle nous raconte la genèse de ce récit aussi percutant qu’original.

RENCONTRE AVEC RAY YEUNG — « Un coming out, ça dure toute la vie »
Difficile de retenir ses larmes devant Tout ira bien, le dernier film du réalisateur hongkongais Ray Yeung, à propos d’« une minorité dans une minorité » : les lesbiennes sexagénaires de Hong Kong, et notamment, du couple fictif d’Angie (Patra Au) et Pat (Lin-Lin Li). Lorsque l’une d’entre elles décède sans laisser de testament, l’autre risque de tout perdre…

RENCONTRE AVEC ANDREA ARNOLD – « Aujourd’hui, c’est par le biais de la vidéo que les jeunes s’approprient leur vie »
En compétition cannoise, on a retrouvé la réalisatrice britannique Andrea Arnold, figure de proue du réalisme social britannique depuis Red Road (2006) et Fish Tank (2009). Cette année, elle présente Bird, chroniques d’une adolescente précaire dans le Kent natal de la réalisatrice. Rencontre.

RENCONTRE AVEC AUDE-LÉA RAPIN – « Le plus difficile avec la science-fiction, c’est que le concept n’écrase pas les personnages »
Avec Planète B, la réalisatrice se lance dans la science-fiction politique à la française en auscultant toutes les peurs contemporaines. Elle se confie sur ses ambitions et ses inspirations, dans un genre dominé par les productions américaines.

RENCONTRE AVEC SOUHEILA YACOUB– « Je veux oser m’amuser, quitte à me tromper »
L’actrice a squatté tous les grands écrans en 2024, entre projets français (Planète B, Les Femmes au balcon) et américains (Dune). Elle nous a parlé de sa vision du jeu et son goût du risque.

RENCONTRE AVEC ANNE-SOPHIE BAILLY– « La maternité et la transmission sont des thèmes qui m’inspirent beaucoup »
Dans son premier long-métrage Mon inséparable, Anne-Sophie Bailly dépeint la relation fusionnelle d’une mère et de son fils en situation de handicap mental jusqu’à leur émancipation. Un récit parfois tendre, parfois acerbe, mais toujours juste, dont la réalisatrice raconte la genèse. Entretien.

RENCONTRE AVEC NISRIN ERRADI– « À travers mes personnages, je veux être la voix de ces femmes qui sont maltraitées par la société patriarcale »
Everybody loves Touda, drame poignant porté par l’interprétation magistrale de Nisrin Erradi dans le rôle principal, a été choisi pour représenter le Maroc aux Oscars 2025 dans la catégorie Meilleur film international. Nisrin Erradi incarne Touda, une femme qui rêve de devenir cheikha, une figure artistique adulée et controversée au Maroc, qui interprète des chants nés du cri des textes subversifs d'amour et de résistance. Rencontre.